Ce soir à la télé chef-d’œuvre culte avec Philippe Caubère et Nathalie Roussel un film qui laisse une empreinte à vie

En résumé

  • 🎬 La gloire de mon père
  • 📺 Sur Chérie 25 à 21h05
  • 🌄 Un film emblématique du cinéma français, adaptation fidèle de l’œuvre de Marcel Pagnol par Yves Robert, qui célèbre la Provence, l’enfance et la transmission familiale à travers une chronique nostalgique et lumineuse.

Cinéma français, Marcel Pagnol, Provence, Yves Robert… Ce soir, la grille TV propose une plongée solaire dans notre mémoire collective avec La gloire de mon père, oeuvre emblématique diffusée sur Chérie 25 à 21h05. Impossible de passer à côté du charme indémodable de ce film, car au-delà de la douceur provençale qu’il dégage à chaque plan, il signe aussi l’alliance parfaite entre cinéma populaire et patrimoine littéraire. Rarement une adaptation aura su capter avec autant de justesse l’esprit de Marcel Pagnol, monument des lettres françaises, et la vision humaniste d’Yves Robert derrière la caméra.

La gloire de mon père : le cinéma français magnifie Marcel Pagnol et la Provence

Réalisé en 1990 par un Yves Robert au sommet de son art, La gloire de mon père s’impose rapidement comme un récit initiatique incontournable. Le film adapte fidèlement le premier tome des Souvenirs d’enfance de Marcel Pagnol, publiés en 1957, et réussit le tour de force de conjuguer puissance émotionnelle, humour, et reconstitution historique sans le moindre effet de surenchère. L’histoire, magnifiée par la musique culte de Vladimir Cosma, nous emmène aux côtés du jeune Marcel, incarné par Julien Ciamaca, et de sa famille (Philippe Caubère solaire en père instituteur, Nathalie Roussel attendrissante en mère bienveillante) pour un été à La Treille, petit village provençal où chaque pierre semble imprégnée des rires de l’enfance.

Ce film, c’est avant tout une ode à la nostalgie et à la transmission. Entre la chasse à la bartavelle, les promenades parmi les cigales, et le regard admiratif que pose Marcel sur son père, Yves Robert célèbre la France rurale, le miracle de la nature et les valeurs de la famille républicaine. Un “feel-good movie” avant l’heure, bouleversant par la délicatesse de ses scènes et le souci du détail dans chaque plan, du linge qui sèche au mistral à la lumière dorée du soleil du sud.

Des acteurs marqués à jamais par la Provence de Marcel Pagnol

Le casting de La gloire de mon père est à la hauteur de son ambition : Philippe Caubère incarne avec panache l’idéal paternel, figure de l’instituteur progressiste, pilier de la République et héros secret aux yeux de son fils. Ce rôle, véritable mètre-étalon de la paternité à l’écran, restera pour beaucoup son interprétation la plus populaire, même s’il demeure une icône du théâtre. À ses côtés, Nathalie Roussel touche par sa douceur, tandis que Didier Pain et Thérèse Liotard ancrent le récit dans une authenticité quasi documentaire.

  • Philippe Caubère : révélation grand public, incarnation du « père idéal ».
  • Julien Ciamaca : découverte touchante, qui marquera sa carrière.
  • Yves Robert : cinéma patrimonial, fidélité et émotion maîtrisée.

On oublie souvent combien la narration de Jean-Pierre Darras, voix du Marcel adulte, joue un rôle fondamental : omniprésente, elle berce le spectateur dans un imaginaire littéraire et poétique, à la frontière du conte, rendant hommage tant à la langue de Pagnol qu’à son pouvoir évocateur.

Un phénomène culturel durable du cinéma français et de la Provence

Loin d’être une relique poussiéreuse, La gloire de mon père continue d’irriguer l’imaginaire collectif : à peine sortie, l’œuvre pulvérise le box-office, devenant la coqueluche des salles obscures et des classes de collège où générations d’élèves découvrent la magie de la Provence. Les chiffres d’audience comme les notes dithyrambiques (souvent proches de 4/5 sur les plateformes cinéma) témoignent d’un attachement populaire rare.

Sur le plan culturel, ce film est une capsule temporelle : il docu-fictionne l’enfance française du début du XXe siècle, magnifie des paysages devenus cultes et influence durablement l’image de la Provence dans la pop culture. Pour les vrais nerds du cinéma hexagonal, impossible de négliger l’apport de Vladimir Cosma, dont la bande originale s’est hissée au rang de madeleine de Proust sonore. Et qui n’a jamais eu ce petit frisson quand reviennent à l’écran la maison de La Treille, les sentiers caillouteux et la lumière d’un été que l’on rêve tous de retrouver ?

La maison d’enfance existe encore, visitée par des passionnés chaque année. Le film a eu une suite immédiate, Le château de ma mère, par les mêmes équipes et dans la même veine.

À l’arrivée, il s’agit moins d’une simple chronique provinciale que d’un passage initiatique universel, auquel chacun peut rattacher ses propres souvenirs. À travers la caméra d’Yves Robert, la Provence devient le terrain de jeu de notre mémoire, et les figures familiales atteignent l’éternité.

Pourquoi voir ou revoir La gloire de mon père, chef-d’œuvre du cinéma français et de la Provence

Choisir La gloire de mon père sur Chérie 25, c’est miser sur une soirée riche de sens, de poésie et d’émotion. Se laisser porter par l’innocence et la tendresse de l’enfance, c’est aussi renouer avec la grande histoire du cinéma français. Que l’on découvre ou que l’on retrouve ce film, il continue de faire le lien entre les générations, offrant un cinéma généreux, solaire, et résolument fidèle à l’esprit d’un Marcel Pagnol amoureux de son Sud. Une œuvre qui a le chic de capter l’universel à travers le particulier.

Ce soir, posez votre smartphone, ouvrez vos fenêtres à la fraîcheur de juillet… et laissez-vous gagner par la chaleur nostalgique et intemporelle de La gloire de mon père. Une bouffée d’enfance à chaque image – et peut-être, ce doux goût de madeleine qui nous rappelle que les grandes histoires ne meurent jamais.

Quel souvenir d'enfance provençal vous fait le plus rêver ?
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Les étés infinis chez les grands parents
Les promenades au coucher de soleil
Les repas de famille sous les platanes
Les cabanes secrètes dans la garrigue

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