Ce soir sur W9 Astérix et le coup du menhir avec Roger Carel un chef-d’œuvre de l’animation française à ne pas manquer

En résumé

  • 📺 Astérix et le coup du menhir
  • 🕘 Sur W9 à 21h10
  • 📖 Film d’animation culte mêlant humour, satire sociale et aventure, où le village gaulois affronte la manipulation et la peur collective après la perte de la potion magique, dans une ambiance nostalgique et mordante fidèle à l’esprit de la bande dessinée.

Astérix, Obélix, Roger Carel, animation française, bande dessinée, Gaumont, Michel Colombier, manipulation collective, satire : ce soir, les Gaulois les plus célèbres du neuvième art reprennent du service sur W9 avec la diffusion du film culte Astérix et le coup du menhir, à 21h10. Diffusé pour la première fois en 1989, ce volet animé occupe une place à part dans l’œuvre, car il synthétise avec brio l’héritage de la BD tout en marquant la fin d’une époque pour le dessin animé européen traditionnel. L’occasion rêvée de replonger dans une aventure mordante, malicieuse et référencée, mêlant humour burlesque et satire sociale.

Astérix et le coup du menhir : ADN, bande dessinée et cinéma d’animation

Le scénario, inspiré à la fois du célèbre Le Combat des chefs et du malicieux Le Devin de Goscinny et Uderzo, propose un double niveau de lecture. Côté histoire, tout commence avec un drame presque slapstick : Obélix assomme le druide Panoramix… avec un menhir. Conséquence ? Amnésie pour le sage du village, incapacité de refaire la potion magique, et panique générale. Les Romains en embuscade, un devin manipulateur prêt à profiter du chaos, et le génie collectif du village qui vacille entre paranoïa et résistance : tout l’esprit Astérix, ses jeux de mots, sa critique sociale et son génie de l’absurde sont là.

La force de l’intrigue réside dans sa modernité inattendue : la dépendance à une ressource miracle (la potion magique) y devient le miroir d’un collectif en crise, prêt à tout croire faute de repères. Le devin Prolix, charlatan subtilement cruel, incarne la figure du manipulateur intemporel — clin d’œil ironique à tous les gourous et pseudo-experts qui pullulent dès que la peur envahit la société. Astérix, fidèle à lui-même, refuse la panique et prouve que le courage, l’humour et l’intelligence permettent de triompher de toutes les magouilles.

Roger Carel, Gaumont et héritage pop du film Astérix et le coup du menhir

Si Roger Carel (Astérix) est presque indissociable de son personnage grâce à une voix inimitable, c’est tout le chœur de comédiens (Pierre Tornade, Henri Labussière, Michel Tugot-Doris, Jean-Pierre Darras) qui fait la réussite du film. Fait peu connu, c’est aussi la première fois qu’un Astérix ne se contente pas d’adapter un seul album, mais fusionne deux intrigues, donnant naissance à un récit rythmé, volontiers plus sombre et satirique que certains volets précédents. Cette tonalité, jugée “adulte” par une partie du public, donne au film un parfum unique au sein de la saga animée.

  • L’animation : signée par un studio spécialement créé à Paris, qui fermera après ce dernier opus, elle offre aux nostalgiques la beauté brute du dessin animé 2D, avec ses petits défauts qui font le charme d’une œuvre authentique.
  • La musique : Michel Colombier impose une signature sonore marquante, et le titre “Zonked”, version pop de “Il s’est pris un de ces coups de menhir”, reste dans les têtes de toute une génération.

Côté critique, Astérix et le coup du menhir récolte une réception certes modérée (notes spectateurs allant de 3 à 3,2/5), mais toujours chaleureuse pour sa fidélité à l’univers, ses gags ciselés et son humour multi-couches qui amuse petits et grands. Certains fans regrettent une légère perte de magie par rapport à la BD, tandis que d’autres saluent justement l’audace et la noirceur de cet opus, un cran au-dessus sur le terrain de la satire sociale : manipulation, peur collective, crédulité et solidarité sont au cœur du propos.

Pourquoi revoir ce classique de l’animation française ?

Au-delà de la madeleine de Proust pour quiconque a grandi avec Astérix sur grand écran, Astérix et le coup du menhir s’impose ce soir comme LA séance “feel good” de l’été pour plusieurs raisons :

  • Rea-découvrir la voix de Roger Carel, maître absolu du doublage et légende de l’animation made in France.
  • Voir le village gaulois confronté non aux Romains… mais à la peur, à l’arnaque, à l’absence de repères : un miroir malicieux de nos sociétés.
  • Jouer les experts en reconnaissant les références, albums, et jeux de mots qui font tout le charme de la licence.
  • Se laisser surprendre par le ton parfois étrange, presque inquiétant, très années 80, d’un épisode à la frontière de la comédie et du conte philosophique.

Ce film marque aussi la dernière apparition du village d’Astérix dans une production 2D traditionnelle, avant le passage au numérique et aux adaptations modernes en 3D ou live action. Il y a donc comme une nostalgie attachante à retrouver ces dessins, cette animation artisanale… et cette musique immédiatement reconnaissable qui replonge toute une famille devant la télévision.

Patrimoine pop : satire et nostalgie autour d’Astérix et le coup du menhir

Allumez donc vos écrans : Astérix, Obélix, Panoramix et le gang des irréductibles restent inimitables pour décrypter la petite et la grande Histoire avec des baffes, des menhirs et un sens inégalé de la dérision. Que l’on soit fan absolu de bande dessinée, connaisseur de l’animation à la française, ou simple amateur de comédies à partager en famille, Astérix et le coup du menhir coche toutes les cases. C’est drôle, malin, parfois grinçant, toujours fédérateur. Idéal pour clore le week-end sous le signe de l’humour et de l’esprit gaulois !

Quel est le vrai danger pour le village gaulois dans ce film ?
La manipulation collective
L'amnésie de Panoramix
L'invasion romaine
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